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Entre minorités, histoire, autonomisme et violence : le cas de la Corse

Bref histoire de la Corse du XVIII siècle au XX siècle

03/09/2015, 00:31 | Relazioni internazionali e Geopolitica

En 1729 les corses, à cause de l’augmentation des taxes se rebellent contre la République des Gênes – C’est le début d’une longue période de guerres que provoque une grande crise économique et sociale. La France a vu la difficulté des Génoises en contrôler l’ile, elle intervenant  avec son armé plusieurs fois pour aider les Génoises. Etre conscient de l’impossibilité de Gênes de payer son « dette », le roi Louis XV a profité de la situation pour mettre les mains sur l’ile de beauté. En réalité, le général Pascale Paoli a réussi de expulser les Génoises avec l’aide d’un armé formé exclusivement par des rebelles et créer un état autonome avec sa capitale à Corte. Il a été considéré chef charismatique, étant appelé « u babbu di à patria » et encore aujourd’hui l’héro des corses et le symbole de l’autonomie. Il a aussi créé une université  à Corte avec l’enseignement en italien.

En mai 1769, la petite, courageuse et féroce armée de Paoli a été totalement vaincue à Ponte Novu et les vainqueurs français prennent la possession de la Corse – C’est le début d’une autre saison de crise, de faim et de souffrances. La population de l’ile parlait la langue corse et ne comprenait pas le français. Les nobles avaient le même problème : entre eux ils parlaient en italienne et avec le peuple en corse. En 1803 une loi introduit le français comme langue principale dans l’administration publique et dans la bureaucratie (qui apriori était en italienne). La France a fermé aussi l’université italienne de Corte pour obliger les administrateurs à se former en France, contribuer à la « francisation » des fils de nobles et renforcer les raisinés de son pouvoir. Au même temps la crise économique et sociale continuait, les corses préfèrent l’université de Pise (Grand-duché de Toscane, Italie) face aux universités françaises, en défiant de nouveau l’état.

À la fin du siècle, la crise agricole portait à une réduction à moitié du terrain cultivé et l’augmentation des immigrations – Dans la second moitié du XIX siècle des groups de politiques et poètes corses donnaient force à l’idée de l’existence d’une nation Corse et pensaient la possibilité de créer une vraie et propre littérature corse. C’est en ce période que naissent certains mouvements autonomistes. Pour la première fois, au début de la première guerre mondiale  les Corses se sentirent français. Grace au grande courage et à la férocité envisagée par les militaires corses, ils ont été toujours lancées à l’assaut dans la première ligne, dans le front Franco-Allemand. La fin de la guerre augmentera la demande des corses vers la France d’améliorer les conditions de l’ile.

La troisième république (1870-1940) conquérait finalement la Corse en complétant la francisation des cadres dirigeants et en donnaient travail dans les cadres de l’armée française mais aussi dans l’administration de l’empire coloniale (même sans respecter la langue et les traditions corse). C’est pour ça que l’intérêt de l’Italie fasciste à fait pression sur l’identité corse – considérée clairement italienne – afin de mettre en difficulté la France et prendre l’ile pour créer le tant vanté « espace vital » et un « nouveau ordre fasciste dans le Méditerranée ». Ceci n’est pris pas en considération que d’un petit groupe d’insulaires et du « Partitu Corsu d’Azzione » représenté par Petru Rocca. Toutefois l’intérêt italien et les promises du fascisme de donner importance à la langue et à la culture corse, de protéger la religion (des demandes pas respectés par la troisième République à cause du désir de laïciser la société) et d’améliorer agriculture et économie ne convainquent pas les insulaires (en effet était pure propagande en plain style fasciste) qui avaient peur des excès totalitaires et surtout de perdre les emplois militaires et administratives garantis grâce aux « clans » politiques corses totalement intégrés dans l’état français.

C’est pour ça que dans l’ile commence à se radicaliser l’italophobie – En 1940 la France fait default contre les armées d’Hitler et la Corse fait part de la République collaborationniste de Vichy. En novembre 1942, 80 000 militaires italiens occupaient l’ile et en 1943 après l’armistice de l’Italie avec les Allies italiens et corses chassent les allemand en faisant de la Corse le premier département libéré de la France (sans l’intervention américaine). Après la guerre, le gouvernement mis en place une propagande anti italienne – à travers les programmes d’histoire à l’école – pour poursuivre la francisation du peuple et introduisent la prohibition de la langue corse à l’école.

Pour améliorer l’agriculture le gouvernement français a donné des avantages fiscaux et la possibilité de cultiver des terrains avec agrumes et vignetés. Le problème c’est que avec l’indépendance de l’Algérie en 1963 les pieds noirs (français qui retournent de la colonie) prennent tous l’avantage au début étudié pour les insulaires. Le centralisme de Gaulle et la politique de la Grandeur étaient en contradiction avec le sentiment démontre du président pour l’ile. La Corse restait sans un cadre académique jusqu’à 1981, date aussi de la création à Corte de l’Università di Corsica Pasquale Paoli (le nom de l’université fait comprendre beaucoup).

Le Front de libération corse – mouvement autonomiste moderne – nait d’une façon spectaculaire; la nuit entre le 4 et le 5 mai 1976 une série des attentats explosifs simultanés sont mis en place sur l’ile et à Marseille. En 1998 les indépendantistes tuaient le préfet français d’Ajaccio Claude Érignac. Du 2000 au 2012 l’ile compte 500 entre homicides et essayes homicides en devenant l’angle plus violente d’Europe.

Conclusion  le procès de formation de l’état nation comporte l’encadrement des minorités dans le complexe de l’état. Si « état » et « nation » veulent coïncider il faut éliminer les minorités en détruisant les particularités au fin de donner à l’état une conformité. Mais si ce procès est trop rapide, s'il est imposé avec la force et s'il ne respecte pas la minorité et si la minorité commence à se considérer nation, en suivant le principe d’Wilson (chaque peuple a droit à disposer de soi-même) c’est normal que naissent mouvements politiques – et quelque fois terroristes – qui veulent poursuivre l’Independence. Chaque change doit être graduel car si non le peuples et l’homme ne le métabolisent pas. Il y a dans le monde peuples qui acceptent e peuples qui n’acceptent pas ce procès historique et continuaient à se rebeller en plusieurs façons, quelque fois violentes. On a plusieurs exemples dans l’histoire: les Balkans, l'Irlande, la Corse, la Catalogne, la Transylvanie, la Sardaigne.         

 

Ignazio Angelo Pisanu

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